Le but de la présente opération est de décourager le fonds d’investissement autrichien Lansdowne Partners Austria (Lansdowne) de poursuivre ses investissements massifs dans le pétrole et le gaz au Québec, en s’adressant directement aux investisseurs. Cela pourrait permettre d’en finir avec le projet Galt et avec les projets pilotes de fracturation dans la vallée du St-Laurent.
Ressources Utica (Utica) a tenté l’année dernière d’acheter Junex avec le concours de Lansdowne. Utica et Lansdowne récidivent cette année et, officiellement, la transaction pourrait être conclue d’ici la fin du mois d’août 2019. Nous espérons que le volume massif de courriel et le contenu de chacun d’eux les découragera d’investir au Québec et bloquera la transaction qui ferait passer les actifs québécois de Cuda (la pétrolière qui a avalé Junex l’année dernière) entre les mains de Utica.
En rose : les permis de Junex qui appartiennent maintenant à Cuda.
En bleu : les permis de Munderegina, une entreprise de Mario Lévesque, le dirigeant de Utica.
La plupart des permis sans couleur n’existent plus.
Source : SIGPEG
Lansdowne possède 4,95% des actions en circulation de Questerre. Lansdowne contribue donc de manière significative aux activités de mise en place d’un projet pilote de fracturation dans la vallée du St-Laurent, ainsi qu’à la poursuite contre le gouvernement du Québec visant à lever l’interdiction de la fracturation dans le schiste.
En couleur : les permis dans lesquels Lansdowne a un intérêt, sauf pour certains en violet.
En violet : les permis de Intragaz, dont la partie sud-ouest appartient maintenant à Utica.
En rose : les permis de Junex qui appartiennent maintenant à Cuda.
En jaune fade : les permis de Repsol, qui appartiennent maintenant à Questerre.
En jaune verdâtre, au sud : le permis de Questerre.
Source : SIGPEG
Au total, si la transaction avec Cuda se conclut, Lansdowne posséderait des intérêts dans plus de la moitié des permis d’exploration en Gaspésie et dans la vallée du St-Laurent.
L’opération vise aussi le retrait de Total Exploration et Production USA (Total) des opérations de Utica. Le vice-président de Total, Jean De Ridder, siège comme administrateur de la branche principale de Utica, selon le registraire des entreprises. Il agit aussi comme lobbyiste auprès de l’assemblée nationale et de différents ministères.
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