***Les calculs et les sources menant aux conclusions énoncées dans ce communiqué quant aux pertes d’IQ sont disponibles dans le chiffrier lié ici.***
Carleton-sur-Mer, 3 octobre 2019 – Environnement Vert Plus interpelle la ministre responsable de la région, Marie-Ève Proulx, afin d’obtenir le retrait des fonds publics des projets de pétrole et de gaz au Québec, en priorité dans le projet Galt. Investissement Québec (IQ) aurait déjà perdu près de 10M$ avec la récente transaction dans laquelle Cuda Pétrole et Gaz se départissait de ses actifs québécois. Environnement Vert Plus demande le retrait immédiat des 8,4M$ d’Investissement Québec qui alimentent actuellement le promoteur dans le développement du processus d’évaluation environnementale du projet Galt.
En tournée à travers tout le Québec pour la mise en place de son Plan d’Électrification et de Changements Climatiques, le gouvernement Legault a invité seulement les porteurs d’une “initiative qui démontre un potentiel significatif de réduction d’émissions de GES dans la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine”. “Le retrait des investissements gouvernementaux dans le pétrole et le gaz ne constitue pas à proprement parler une initiative, mais il s’agit d’une mesure essentielle d’un plan cohérent de transition énergétique” explique Pascal Bergeron, porte-parole d’Environnement Vert Plus.
Cette demande s’inscrit dans le contexte où IQ vient de perdre 9,3M$ dans Junex sur les 10M$ investis dans cette entreprise, après que Cuda ait quitté le Québec. À cela s’ajoute la perte de 11,5M$ sur les 12,9M$ investis dans Pétrolia (à la valeur actuelle de l’action de Pieridae), en plus du 9,4M$ investis dans le projet Bourque, un projet qui ne pourra opérer sans fracturation. “Les gouvernements précédents ont mis des dizaines de millions de dollars dans les forages en Gaspésie. On ne peut plus appeler cela un investissement quand les pertes sont aussi abondantes et systématiques,” explique le porte-parole.
Selon des informations communiquées par Mathieu Lavoie, aux dernières nouvelles chargé du développement à Galt, toutes les démarches en vue d’obtenir un bail d’exploitation à Galt reposent présentement sur les 8,4M$ qu’IQ a mis dans le projet en août 2017. Au-delà de ce montant, IQ devra continuer à payer 17,4% des dépenses à Galt pour maintenir une participation proportionnelle. “Avec son investissement à Galt, l’État québécois est parti et juge dans le processus d’évaluation environnementale du projet. Le gouvernement actuel peut réparer cette erreur des gouvernements précédents et sortir les fonds publics du projet Galt dès maintenant,” conclut le porte-parole.
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