1- L’occupation massive du territoire réduit l’habitat du gros gibier :
- Les réservoirs compacts comme ceux de Galt, Bourque et Haldimand nécessitent l’implantation d’une plate-forme de forage à peu près à tous les kilomètres carrés.
- Les routes et les pipelines qui relient ces plates-formes créent des voies de circulation pour les prédateurs.
2- Des vibrations et du bruit effraient le gibier et les oiseaux :
- Lors des relevés sismiques, on utilise de la dynamite ou un camion vibreur.
- Environ 1 000 voyages de camions par puits fracturé.
- Les forages, très bruyants, durent plusieurs semaines.
- La fracturation et l’injection des “eaux” de procédé dans les vieux puits peuvent générer des tremblements de terre.
- Disparition des oiseaux chanteurs dans un rayon de 2 à 4 km.
- Les stations de compression de gaz ou les torchères roulent en permanence lors de la phase d’exploitation.
3- Les “eaux” de procédé, fréquemment répandues dans la nature, sont toxiques pour la faune :
- Même à très faible concentration (0,004%), elles nuisent grandement à la reproduction d’insectes essentiels à la chaîne alimentaire.
- À des concentrations de moins de 1%, elles déciment les embryons de certaines espèces de poissons en 24 heures.
- À plus forte dose, elles perturbent rapidement les systèmes endocriniens et l’expression des gènes des poissons d’eau douce.
- Les oiseaux se baignent et meurent dans les bassins de décantation.
**Cozzarelli et al., Environmental signatures and effects of an oil and gas wastewater spill in
the Williston Basin, North Dakota