MARCHE DES PEUPLES Après 42 jours de marche autour de la Gaspésie sur plus de 830 kilomètres, les opposants à l’exploitation, à l’exploration et au transport des hydrocarbures sont arrivés à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et d’autres outils pour poursuivre leurs actions.
Les Gaspésiens ont des craintes et des inquiétudes concluent les marcheurs. « Des choses sont revenues : les craintes face aux projets en cours en Gaspésie. Entre autres, parce qu’il n’y a pas de consultation publique et par manque d’information », a expliqué Camille Beaulieu, Marche des Peuples pour la Terre Mère.
Et les emplois que créera l’industrie pétrolière ? « Le pétrole n’est pas une solution c’est un problème en Gaspésie », Élise Vaillancourt, Marche des Peuples pour la Terre Mère
La fin de cette étape n’est plus ni moins qu’une grosse tape dans le dos pour les autres organismes qui militent contre les oléoducs et tentent de se faire entendre des instances gouvernementales tels Tache d’huile représenté par Maude Prud’homme, Prospérité sans pétrole représenté par Benoit Saint-Hilaire qui a fait le point sur les derniers épisodes de Suncor et par Martin Poirier. Ils espèrent maintenant que d’autres militants se joindront à eux.
Marie-Josée Béliveau de la Fondation Coule Pas Chez Nous a annoncé et expliqué la mise en place de la nouvelle campagne « Coule pas dans nos cours d’eau ». « C’est pour faire prendre conscience aux gens des menaces liées à l’exploitation, à l’exploration et au transport des hydrocarbures non conventionnels au Québec. On veut que les gens s’affichent sur Facebook, qu’ils montrent leur amour pour les cours d’eau. »
Campagne à laquelle se greffent de nombreux partenaires notamment la ZEC Bas-Saint-Laurent.
« On s’est associé parce qu’on trouve que ça rejoint les valeurs que nous avons, également la problématique qu’on est en train de subir avec le forage potentiel de novembre qui risque de se produire sur la ZEC Bas-Saint-Laurent, dans le bassin versant de la rivière Patapédia mais près du Lac des chasseurs, au Lac Chevreuil », Peter Kamden, directeur général, représentant régional des quatre ZEC du Bas-Saint-Laurent et vice-président de ZEC Québec.
Ce qui, selon les marcheurs et marcheuses, est un aboutissement concret de la Marche des Peuples pour la Terre Mère.
Source : http://www.lavantage.qc.ca/Actualites/2016-07-09/article-4582693/Beaucoup-de-pas-et-un-vent-d%E2%80%99espoir/1